Ribérac
Histoire
Ribérac signifierait « La Rivière »
de l’ancien provençal ribiera, ribeira dérivé
lui-même du bas latin riparia, riviéra
désignant la rivière,
le pays des rives.
En 848 , les Normands remontaient la Dronne
pour aller piller l’abbaye de Brantôme
située en amont.
A l’initiative du comte du Périgord
et d’Angoumois une construction de défense
(un castellarium) fut établie près d’un gué de la rivière.
Vers l’an 1000, lorsque les Normands
ne représentaient plus de danger,
Alchier le Sourd, le seigneur
du Castellarium de Ribérac,
fonde le château de Ribérac sur les hauteurs
de la colline du cimetière actuel.
Les maisons de Turenne,
de Talleyrand, de Bergerac, de Pons,
d’Aydie et de Chapt possèdent
successivement ce château.
Des habitations s’installent au pied des murs,
en descendant progressivement vers
le vallon du Ribéraguet.
Le château, qui a vu naître le troubadour
Arnaut Daniel, au milieu du XIIe siècle,
connaît son apogée à l’époque
de Marie de Foix de Candale.
Cette vicomtesse de Ribérac,
petite fille de Marguerite d’Albret,
y reçoit en 1565 la régente Marie de Médicis
et le futur roi Charles IX.
Après les guerres de religion, le château
étant en piteux état, les seigneurs le délaissent
peu à peu et ne l’habitent même plus,
si bien qu’à la Révolution il était en ruine.
Il fut complètement détruit au 19e siècle.
En 1800, Ribérac devient sous-préfecture
jusqu’en 1926.
De nombreux édifices du 19e marquent cette époque
qui a vu la ville s’étendre de plus en plus
jusqu’à nos jours.
Églises Romanes du Ribéracois
Elles sont solides, sobres et rassurantes,
couvertes le plus souvent de coupoles
et dotés de dispositifs de défense, huit siècles
après leur construction, les Églises Romanes
du Ribéracois
enorgueillissent ce coin du Périgord aux
allures toscanes.
C’est durant le XIe siècle qu’elles furent
pour la plupart construites
, siècle de paix mais aussi d’élan de piété.
Même si elles sont de proportions modestes,
leur architecture ne varie guère :
nef unique souvent rectangulaire
et terminée par un chevet plat ou arrondi.
A l’exception peut être de deux,
Saint Privat des Près (bas côtés)
et Montagrier (chevet trilobé).
On ne trouve guère de sculptures dans
ces édifices.
Prévoyants
Avec le temps, la vocation de ces églises
changera, même si elles sont pour la grande
majorité toujours affectées au culte,
ainsi, l’imposante Collégiale
Notre Dame de Ribérac fut utilisée
pendant plus de quarante ans comme
hangar de rangement du matériel
d’entretien de la commune !
Les habitants d’alors les dotèrent de chambres
de défense au dessus des nefs et de fenêtres
qui rappellent davantage des meurtrières
que des baieus. Les hauts clochers
se faisaient donjons. Ainsi, les Églises
Romanes du Ribéracois étaient de véritables
forteresses spécialement élaborées dans
un but de protection. Même si ces églises
à coupoles sont présentes dans tout le Périgord,
c’est en Ribéracois qu’elles sont le plus nombreuses.
Trente cinq furent construites durant cette période.
Il subsiste néanmoins une énigme :
la coupole. Pour certains leur origine
serait liée à l’influence orientale, pour d’autres
à un symbolisme entre les ouailles et Dieu.
Elles sont le plus souvent uniques comme
par exemple Festalemps ou Bourg du Bost
Riberac et à 40 km de chez moi
je vous souhaite une belle semaine avec
plein de soleil Gros Bisous ***Dette***
Bonne fin de journée ma douce
Je suis assez prise aussi ne t'inquiète pas je pense à toi
Je te fais de gros bibis
Caresses à Miss Lady